souffle-de-nicotine
Armez-moi
souffle-de-nicotine
Armez-moi
Vendredi 4 mars 2011 à 13:53
Il est parti en Espagne. Je suis restée à Nantes. Il me manque, mais tant pis. On fait avec, enfin sans. Du coup, je travaille, enfin c'est pareil : j'essaie. Je cherche un stage. Un boulot pour cet été. J'ai l'impression que le monde du travail ne me tend pas les bras, mais ça c'est un peu de ma faute. J'ai pas envie de bosser. J'aime bien les études. Alors quand il part, j'ai l'impression que tout a changé. Mes amis, moi, ma famille. Quand il n'est pas là, je les redécouvre. Clapotis dans ma mémoire, je me souviens. Comment je faisais avant ? Comment j'ai pu faire si longtemps sans ? La vie est un jeu quand il est là. On joue ensemble, rien d'autre n'a d'importance. Quand il est parti, je ne joue plus, j'attends. Je vis un peu plus avec les autres, mais putain, j'attends son retour. Avec tant d'impatience. Imaginez le baiser des retrouvailles. Le serrer dans mes bras. Imaginer son sourire, imaginer de nouveau jouer ensemble. Jouer à la vie.
Vendredi 25 février 2011 à 17:27
Fumer un gros pêtard. Et oublier tous les soucis. Oublier que mes études me pourrissent la vie. Que j'ai mon bac, et qu'il me sert à rien. Oublier que ma soeur me manque. Oublier que me lever est un calvaire. Que j'aime pas les policiers. Que la justice est mal faite, et même en France. Qu'on ne fait rien pour ceux qui sont dans la merde. Oublier mes soucis, et ceux des autres. Retirer une latte. Avoir la tête dans les nuages. Croire tout comprendre. Ecouter de la musique, Gladiators, Groundation, ou bien Renaud. Rouler un autre spliff. Ecouter NTM. Oublier que ceux qui sont là, là-haut, font rien pour nous. Oublier d'oublier d'être heureuse quand même. Faire frétiller le bout du zbar. Et kiffer.
Vendredi 25 février 2011 à 17:21
C'était écrit. Peut-être un peu trop petit. Tu n'as pas lu, tant pis. Moi j'ai vu. Alors aime-moi, même si je ne t'aime plus .
Jeudi 24 février 2011 à 17:49
Mon amour, que restera-t-il de nous deux ? De toi là, contre toi. Passe ta mains dans mes cheveux. Encore. Dis-moi que je suis belle, tu es le seul à le dire. Alors dis-le mille fois, j'aurais l'impression que vous êtes mille à me le dire. Tu es le monde, et tout le monde à la fois. Qu'importe les autres, tu es mon monde à moi, autour de qui je tourne des dizaines de fois. Parle-moi encore, chuchote-moi des poèmes, des je t'adore, prends soin de toi. Mords moi l'oreille. Dans dix ans, deux mois, peut-être, un nous deux de moins. Mais alors, mon amour, profitons-en. Si on devait se dire "On ne s'aime plus", alors profitons-en le temps que tu m'aimes encore. Prends-moi dans tes bras, que je respire encore. Encore, et encore, ton odeur, ce qui fait de toi mon mien. Mon mien d'amour.
Mon amour, je t'aime encore.
Mon amour, je t'aime encore.